Pierre Berthelot[1], né au XVIe siècle et mort en 1615, est un poète satirique français.
Contemporain et ami de Régnier, Berthelot l’avait pris pour modèle. Sans avoir autant d’imagination et de goût que lui, il se distingua comme lui par sa facilité et sa verve comique.
La plupart de ses pièces sont remarquables par leur tournure épigrammatique et par beaucoup de naturel et de facilité, deux qualités alors assez rares même parmi les poètes le plus en réputation. Il a mis des talents qui lui avaient assuré l’estime de ses contemporains au service de satires et d’épigrammes remplies et de naturel et d’abandon et fort licencieuses.
Comme Régnier, il vécut en guerre avec Malherbe, contre le joug duquel se révoltait le génie capricieux de la plupart des poètes de ce temps. Berthelot ne lui pardonnait pas, pas plus que son ami Régnier, d’avoir introduit dans la poésie française des règles dont l’observation ne laissait pas de gêner ces aimables paresseux, qui voulaient bien faire de l’art des vers un amusement, mais non pas une étude. Malherbe venait d’adresser à Madame de Bellegarde une pièce où il nommait cette dame « Merveille des Merveilles ». Berthelot la parodia d’une manière assez piquante :
Être six ans à faire une ode,
Et faire des lois à sa mode.
Cela se peut facilement ;
Mais de nous charmer les oreilles
Par la merveille des merveilles,
Cela ne se peut nullement
Contemporain et ami de Régnier, Berthelot l’avait pris pour modèle. Sans avoir autant d’imagination et de goût que lui, il se distingua comme lui par sa facilité et sa verve comique.
La plupart de ses pièces sont remarquables par leur tournure épigrammatique et par beaucoup de naturel et de facilité, deux qualités alors assez rares même parmi les poètes le plus en réputation. Il a mis des talents qui lui avaient assuré l’estime de ses contemporains au service de satires et d’épigrammes remplies et de naturel et d’abandon et fort licencieuses.
Comme Régnier, il vécut en guerre avec Malherbe, contre le joug duquel se révoltait le génie capricieux de la plupart des poètes de ce temps. Berthelot ne lui pardonnait pas, pas plus que son ami Régnier, d’avoir introduit dans la poésie française des règles dont l’observation ne laissait pas de gêner ces aimables paresseux, qui voulaient bien faire de l’art des vers un amusement, mais non pas une étude. Malherbe venait d’adresser à Madame de Bellegarde une pièce où il nommait cette dame « Merveille des Merveilles ». Berthelot la parodia d’une manière assez piquante :
Être six ans à faire une ode,
Et faire des lois à sa mode.
Cela se peut facilement ;
Mais de nous charmer les oreilles
Par la merveille des merveilles,
Cela ne se peut nullement
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