Consultations de pages de la semaine précédente
lundi 6 septembre 2010
Il a été construit en 1258 par les religieux de l'abbaye royale Saint-Pierre de Jumièges sur un site dénommé "la Cour l'Abbée". Il est resté propriété de l'abbaye jusqu'à la révolution de 1789, année où il fut déclaré bien national et vendu. Ce « moulin de pierre » est un moulin à vent de type moulin-tour, bien connu au XVIIIe siècle par sa série de baux et de comptes de réparations. À partir des années 1860 son activité s’éteint et il tombe peu à peu en ruine. En 1970, il ne reste plus que sa tour en assise régulière de silex et calcaire. Il a été classé monument historique le 13 février 1979. En 1984 et 1985, il est restauré par l’établissement public du parc naturel régional de Brotonne : sa toiture, ses planchers et son mécanisme, y compris les ailes, sont reconstitués. Le moulin est aujourd’hui un musée et un atelier de meunerie.
La toiture en chaume du moulin (qui présente l'avantage d'être légère) est orientable de façon à mettre la voilure face au vent. Le moulin dispose de deux portes ce qui s'explique par le fait que l'une ou l'autre peut être condamnée à tout moment, les ailes tombant jusqu'au sol. Quant à la voilure, elle se déploie en fonction de la force du vent. Le mouvement des ailes entraine les meules par un jeu d'engrenages. Ces meules, d'environ 2m de large et 15cm de haut, servent à broyer le blé. Elles peuvent, selon le vent, moudre jusqu'à 200kg de blé par heure.
Il est l'un des moulins-tours actionnés par le vent parmi les plus anciens de France, et l'unique moulin à vent qui soit en état de fonctionner en Normandie. Par le passé, Hauville comptait au moins sept moulins (moulins de la Haule, de la Cauchure, de Thiberville...).
Une « Maison du Meunier » de style normand a été reconstituée à proximité du moulin en 1992. Elle abrite une exposition sur les moulins à vent en Normandie ainsi que la minoterie.
samedi 4 septembre 2010
le transept nord
Dans cette grotte gardrée par deux soldats, 9 personnages sont rassemblés autour du corps descendu de la croix .
En partant de la gauche :
- Joseph d'Arimathie, propriétaire du tombeau.
- Nicodème aportant les arômates.
- Saint Jean soutenant.
- Notre Dame au centre.
- Deux « Saintes femmes » ;
- un personnage présenté comme le donnateur.
Marie Madeleine curieusement extérieur à la scène. Elle est la seul à ne pas regarder le magnifique visage du Christ.
Abbaye de Solesmes
L'abbaye Saint-Pierre de Solesmes est une abbaye bénédictine situé à Solesmes dans la Sarthe, dont les origines remontent à 1010. Elle fait partie de la congrégation de Solesmes, ou congrégation de France, au sein de la confédération bénédictine. Cependant, jusqu'en 1837, l'abbaye Saint-Pierre n'est qu'un prieuré dépendant de l'abbaye de la Couture au Mans.
L'abbaye de Solesmes doit sa renommée internationale à Dom Guéranger, restaurateur en 1833 de l'Ordre des Bénédictins en France après la Révolution, ainsi qu'à la liturgie et au chant grégorien dont elle est un des hauts lieux.
L'Abbaye de Solesmes domine la vallée de la Sarthe, à environ trois kilomètres de la ville de Sablé-sur-Sarthe, entre Le Mans et Angers. Elle est située sur la petite commune de Solesmes.
Un prieuré a été fondé au début du XIe siècle par le seigneur Geoffroy de Sablé, ayant fait don de domaines à l'est du château de Sablé autour de l'église de Solesmes, aux moines de l'abbaye Saint-Pierre de La Couture, au Mans. La dédicace de l'église a lieu un 12 octobre et la charte de fondation daterait de 1010[1]. Les moines, aidés de rustici ruricoli (paysans cultivateurs) défrichent les environs, cultivent le seigle, la vigne et la fève et élèvent chevaux et bovins. Un bourg apparaît autour de l'abbaye à la fin du XIe siècle, et l'on construit une nouvelle église paroissiale, Sainte-Marie et quelques décennies plus tard la chapelle Saint-Aquilin (aujourd'hui au cimetière communal).
La charte de fondation est confirmée le 30 mars 1073 par Guillaume le Conquérant, suzerain du nouveau seigneur de Sablé, Robert le Bourguignon.
Urbain II, après son appel à la croisade du 20 novembre 1095 à Clermont, s'y rend le 14 février 1096 au retour de Poitiers et Angers, en chemin vers Tours, puis l'église et l'abbaye sont agrandis.Le Templier Robert de Sablé, seigneur de Sablé, grand-maitre de l' Ordre du Temple et compagnon de Richard Cœur de Lion durant la troisième croisade, fait don du dixième de l'impôt de Sablé aux moines en 1170. Le Chevalier croisé rapporte de Terre Sainte un morceau de la Sainte Épine, toujours vénérée aujourd'hui le lundi de Pâques.
La dalle funéraire de Robert de Sablé est visible dans l'église abbatiale de l'Abbaye de Solesmes située près de la ville de Sablé-sur-Sarthe Source Cercle Historique ROBERT DE SABLE.
Les Plantagenets perdent leurs possessions angevines au XIIIe siècle, mais le monastère ne souffre pas des débuts de la Guerre de Cent Ans, au fil des décennies, il prend de l'importance, jusqu'à devenir prieuré conventuel et recevoir de nouvelles dotations. Cependant les premières attaques de la guerre touchent Solesmes après 1380. Pendant une cinquantaine d'années, la région subit les assauts des Anglais. Solesmes est ravagé, par dépit de n'avoir pu prendre Sablé, tenu par Gilles de Rais. Louis II d'Anjou confirme les privilèges de Solesmes en 1408, afin de lui accorder un répit financier et de permettre sa reconstruction, mais le nombre des moines tombe de douze à cinq en 1434. La région est économiquement sinistrée.
Solesmes se relève peu à peu à la fin du siècle, attirant toujours des vocations, un prieuré simple, Bouessay, est fondé en 1487.
L'abbaye de Solesmes doit sa renommée internationale à Dom Guéranger, restaurateur en 1833 de l'Ordre des Bénédictins en France après la Révolution, ainsi qu'à la liturgie et au chant grégorien dont elle est un des hauts lieux.
L'Abbaye de Solesmes domine la vallée de la Sarthe, à environ trois kilomètres de la ville de Sablé-sur-Sarthe, entre Le Mans et Angers. Elle est située sur la petite commune de Solesmes.
Un prieuré a été fondé au début du XIe siècle par le seigneur Geoffroy de Sablé, ayant fait don de domaines à l'est du château de Sablé autour de l'église de Solesmes, aux moines de l'abbaye Saint-Pierre de La Couture, au Mans. La dédicace de l'église a lieu un 12 octobre et la charte de fondation daterait de 1010[1]. Les moines, aidés de rustici ruricoli (paysans cultivateurs) défrichent les environs, cultivent le seigle, la vigne et la fève et élèvent chevaux et bovins. Un bourg apparaît autour de l'abbaye à la fin du XIe siècle, et l'on construit une nouvelle église paroissiale, Sainte-Marie et quelques décennies plus tard la chapelle Saint-Aquilin (aujourd'hui au cimetière communal).
La charte de fondation est confirmée le 30 mars 1073 par Guillaume le Conquérant, suzerain du nouveau seigneur de Sablé, Robert le Bourguignon.
Urbain II, après son appel à la croisade du 20 novembre 1095 à Clermont, s'y rend le 14 février 1096 au retour de Poitiers et Angers, en chemin vers Tours, puis l'église et l'abbaye sont agrandis.Le Templier Robert de Sablé, seigneur de Sablé, grand-maitre de l' Ordre du Temple et compagnon de Richard Cœur de Lion durant la troisième croisade, fait don du dixième de l'impôt de Sablé aux moines en 1170. Le Chevalier croisé rapporte de Terre Sainte un morceau de la Sainte Épine, toujours vénérée aujourd'hui le lundi de Pâques.
La dalle funéraire de Robert de Sablé est visible dans l'église abbatiale de l'Abbaye de Solesmes située près de la ville de Sablé-sur-Sarthe Source Cercle Historique ROBERT DE SABLE.
Les Plantagenets perdent leurs possessions angevines au XIIIe siècle, mais le monastère ne souffre pas des débuts de la Guerre de Cent Ans, au fil des décennies, il prend de l'importance, jusqu'à devenir prieuré conventuel et recevoir de nouvelles dotations. Cependant les premières attaques de la guerre touchent Solesmes après 1380. Pendant une cinquantaine d'années, la région subit les assauts des Anglais. Solesmes est ravagé, par dépit de n'avoir pu prendre Sablé, tenu par Gilles de Rais. Louis II d'Anjou confirme les privilèges de Solesmes en 1408, afin de lui accorder un répit financier et de permettre sa reconstruction, mais le nombre des moines tombe de douze à cinq en 1434. La région est économiquement sinistrée.
Solesmes se relève peu à peu à la fin du siècle, attirant toujours des vocations, un prieuré simple, Bouessay, est fondé en 1487.
église St Martin
La commune de Juigné-sur-Sarthe s’est développée sur une colline dominant la Sarthe. Cette situation privilégiée, à proximité de l’ancienne route reliant Sablé au Mans, a engendré l’édification d’un grand nombre de châteaux et manoirs , tels que le château du XVIIIème siècle et le manoir de Vrigné.
Plusieurs maisons médiévales se sont aussi implantées autour de l’église, en partie romane. Intéressez-vous en particulier à son toit en bâtière , inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques, et à sa chaire à prêcher du XVIIIème siècle classée en 1940.
Sur la place de l’église, vous découvrirez un bloc de grès réemployé dans un muret donnant côté rivière : il s’agit en fait d’un polissoir néolithique.
Plusieurs maisons médiévales se sont aussi implantées autour de l’église, en partie romane. Intéressez-vous en particulier à son toit en bâtière , inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques, et à sa chaire à prêcher du XVIIIème siècle classée en 1940.
Sur la place de l’église, vous découvrirez un bloc de grès réemployé dans un muret donnant côté rivière : il s’agit en fait d’un polissoir néolithique.
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