L'abbaye Saint-Pierre de Solesmes est une abbaye bénédictine situé à Solesmes dans la Sarthe, dont les origines remontent à 1010. Elle fait partie de la congrégation de Solesmes, ou congrégation de France, au sein de la confédération bénédictine. Cependant, jusqu'en 1837, l'abbaye Saint-Pierre n'est qu'un prieuré dépendant de l'abbaye de la Couture au Mans.
L'abbaye de Solesmes doit sa renommée internationale à Dom Guéranger, restaurateur en 1833 de l'Ordre des Bénédictins en France après la Révolution, ainsi qu'à la liturgie et au chant grégorien dont elle est un des hauts lieux.
L'Abbaye de Solesmes domine la vallée de la Sarthe, à environ trois kilomètres de la ville de Sablé-sur-Sarthe, entre Le Mans et Angers. Elle est située sur la petite commune de Solesmes.
Un prieuré a été fondé au début du XIe siècle par le seigneur Geoffroy de Sablé, ayant fait don de domaines à l'est du château de Sablé autour de l'église de Solesmes, aux moines de l'abbaye Saint-Pierre de La Couture, au Mans. La dédicace de l'église a lieu un 12 octobre et la charte de fondation daterait de 1010[1]. Les moines, aidés de rustici ruricoli (paysans cultivateurs) défrichent les environs, cultivent le seigle, la vigne et la fève et élèvent chevaux et bovins. Un bourg apparaît autour de l'abbaye à la fin du XIe siècle, et l'on construit une nouvelle église paroissiale, Sainte-Marie et quelques décennies plus tard la chapelle Saint-Aquilin (aujourd'hui au cimetière communal).
La charte de fondation est confirmée le 30 mars 1073 par Guillaume le Conquérant, suzerain du nouveau seigneur de Sablé, Robert le Bourguignon.
Urbain II, après son appel à la croisade du 20 novembre 1095 à Clermont, s'y rend le 14 février 1096 au retour de Poitiers et Angers, en chemin vers Tours, puis l'église et l'abbaye sont agrandis.Le Templier Robert de Sablé, seigneur de Sablé, grand-maitre de l' Ordre du Temple et compagnon de Richard Cœur de Lion durant la troisième croisade, fait don du dixième de l'impôt de Sablé aux moines en 1170. Le Chevalier croisé rapporte de Terre Sainte un morceau de la Sainte Épine, toujours vénérée aujourd'hui le lundi de Pâques.
La dalle funéraire de Robert de Sablé est visible dans l'église abbatiale de l'Abbaye de Solesmes située près de la ville de Sablé-sur-Sarthe Source Cercle Historique ROBERT DE SABLE.
Les Plantagenets perdent leurs possessions angevines au XIIIe siècle, mais le monastère ne souffre pas des débuts de la Guerre de Cent Ans, au fil des décennies, il prend de l'importance, jusqu'à devenir prieuré conventuel et recevoir de nouvelles dotations. Cependant les premières attaques de la guerre touchent Solesmes après 1380. Pendant une cinquantaine d'années, la région subit les assauts des Anglais. Solesmes est ravagé, par dépit de n'avoir pu prendre Sablé, tenu par Gilles de Rais. Louis II d'Anjou confirme les privilèges de Solesmes en 1408, afin de lui accorder un répit financier et de permettre sa reconstruction, mais le nombre des moines tombe de douze à cinq en 1434. La région est économiquement sinistrée.
Solesmes se relève peu à peu à la fin du siècle, attirant toujours des vocations, un prieuré simple, Bouessay, est fondé en 1487.
L'abbaye de Solesmes doit sa renommée internationale à Dom Guéranger, restaurateur en 1833 de l'Ordre des Bénédictins en France après la Révolution, ainsi qu'à la liturgie et au chant grégorien dont elle est un des hauts lieux.
L'Abbaye de Solesmes domine la vallée de la Sarthe, à environ trois kilomètres de la ville de Sablé-sur-Sarthe, entre Le Mans et Angers. Elle est située sur la petite commune de Solesmes.
Un prieuré a été fondé au début du XIe siècle par le seigneur Geoffroy de Sablé, ayant fait don de domaines à l'est du château de Sablé autour de l'église de Solesmes, aux moines de l'abbaye Saint-Pierre de La Couture, au Mans. La dédicace de l'église a lieu un 12 octobre et la charte de fondation daterait de 1010[1]. Les moines, aidés de rustici ruricoli (paysans cultivateurs) défrichent les environs, cultivent le seigle, la vigne et la fève et élèvent chevaux et bovins. Un bourg apparaît autour de l'abbaye à la fin du XIe siècle, et l'on construit une nouvelle église paroissiale, Sainte-Marie et quelques décennies plus tard la chapelle Saint-Aquilin (aujourd'hui au cimetière communal).
La charte de fondation est confirmée le 30 mars 1073 par Guillaume le Conquérant, suzerain du nouveau seigneur de Sablé, Robert le Bourguignon.
Urbain II, après son appel à la croisade du 20 novembre 1095 à Clermont, s'y rend le 14 février 1096 au retour de Poitiers et Angers, en chemin vers Tours, puis l'église et l'abbaye sont agrandis.Le Templier Robert de Sablé, seigneur de Sablé, grand-maitre de l' Ordre du Temple et compagnon de Richard Cœur de Lion durant la troisième croisade, fait don du dixième de l'impôt de Sablé aux moines en 1170. Le Chevalier croisé rapporte de Terre Sainte un morceau de la Sainte Épine, toujours vénérée aujourd'hui le lundi de Pâques.
La dalle funéraire de Robert de Sablé est visible dans l'église abbatiale de l'Abbaye de Solesmes située près de la ville de Sablé-sur-Sarthe Source Cercle Historique ROBERT DE SABLE.
Les Plantagenets perdent leurs possessions angevines au XIIIe siècle, mais le monastère ne souffre pas des débuts de la Guerre de Cent Ans, au fil des décennies, il prend de l'importance, jusqu'à devenir prieuré conventuel et recevoir de nouvelles dotations. Cependant les premières attaques de la guerre touchent Solesmes après 1380. Pendant une cinquantaine d'années, la région subit les assauts des Anglais. Solesmes est ravagé, par dépit de n'avoir pu prendre Sablé, tenu par Gilles de Rais. Louis II d'Anjou confirme les privilèges de Solesmes en 1408, afin de lui accorder un répit financier et de permettre sa reconstruction, mais le nombre des moines tombe de douze à cinq en 1434. La région est économiquement sinistrée.
Solesmes se relève peu à peu à la fin du siècle, attirant toujours des vocations, un prieuré simple, Bouessay, est fondé en 1487.
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